Recherche

Langue:

Japonais

Local scripture:

コムギ

こむぎ

Identification

Type de fibres	Herbe
Longueur moyenne des fibres	1.4mm
Largeur moyenne des fibres	15µm
Extrémités des fibres	Emoussées ou pointues.
Striations, noeuds, plis de flexion	Fortes.
Cellules associées	Eléments de vaisseaux. Cellules parenchymateuses. Présence d’autres fibres à parois minces, sans noyau, rondes ou en tonneaux.
Caractéristiques particulières	Fibres à parois épaisses et étroites. Larges cellules d’épiderme rectangulaires, souvent à doubles parois, en dents de scie.
Coloration Herzberg	Vert/bleu.
Coloration Graff 'C'	Vert/bleu.

Classification botanique

Triticum aestivum L.

Ordre:

Poales

Famille:

Poaceae

Synonymes:

Triticum aestivum subsp. vulgare (Vill.) Thell.

Triticum aestivum var. hybernum (L.) Farw.

Triticum aestivum var. hybernum (L.) Fiori

Triticum compositum L.

Triticum dicoccon var. timopheevii Zhuk.

Triticum estivum Raf.

Triticum hybernum L.

Triticum orientale Percival

Triticum persicum Vavilov ex Zhukov

Triticum pyramidale Percival

Triticum sativum Lam.

Triticum sativum var. aestivum (L.) Alph. Wood

Triticum sativum var. compositum (L.) Alph. Wood

Triticum sativum var. vulgare (Vill.) Vilm.

Triticum sativum var. vulgare Desv.

Triticum sativum var. vulgare Hack.

Triticum timopheevii (Zhuk.) Zhuk.

Triticum vulgare (L.) Salisb.

Triticum vulgare Vill.

Triticum vulgare var. aestivum (L.) Spenn.

Zeia vulgaris var. aestiva (L.) Lunell

Aire de croissance de la plante

Plante d’origine méditerranéenne cultivée dans le monde entier : se rencontre depuis l’Europe jusqu’en Extrême Orient.

Chine (partout).

Cultivée en champs à une altitude en dessous de 3500m.

Aire d’utilisation dans la fabrication des papiers

Chine, Corée, Japon.

Chine:

Zhejiang.

Japon:

Shikoku (Préfecture d'Ehime).

Culture et usages de la plante

Le blé est une plante annuelle pouvant atteindre 1m50 de hauteur, constituée d’un chaume portant un épi. La plante s’accommode de sols de diverses natures mais humides et bien drainés et elle apprécie le plein soleil.

Il existe environ 25 espèces de Triticum dans le monde dont 4 en Chine qui ont toutes été introduites.

L’ancêtre des blés actuels est une graminée sauvage, l’égilope qui poussait au Moyen-Orient où elle a été domestiquée au début du néolithique. Le blé devient un aliment essentiel dans les sociétés occidentales sous forme de pain, semoule, bouillies, pâtes etc. L’expansion de la culture du blé a lieu à la fois vers l’Europe et vers l’est, atteignant la Chine et la Corée vers 3500 av. JC puis le Japon vers 2300 av. JC.

Triticum aestivum est un blé tendre cultivé pour faire la farine panifiable en occident et les pâtes en Asie.

Les pailles de blé sont utilisées comme litière et fourrage pour les animaux, pour couvrir les maisons et dans la confection d’objets artisanaux.

La paille n’est pas très souvent utilisée dans la fabrication des papiers asiatiques.

L’amidon est utilisé comme agent d’empesage des textiles.

Chine:

Su I-Chien (953-996), dans le "Weng Fang Ssu Phu" ou "Les quatre outils du lettré" dit que les pailles de riz et de blé sont utilisées dans le Zhejiang et produisent un excellent papier en mélange avec le rotin.

Song Yingxing (1587-1646) dans le "Tian Gong Kai Wu" ou "Créations de la nature et du travail de l’homme " (encyclopédie vers 1634) mentionne le mélange de paille avec le bambou dans la fabrication du papier d’emballage.

Actuellement la paille est encore l’une des matières les plus utilisées dans la production des papiers d’emballage, les papiers d’offrandes et les papiers sanitaires.

Japon:

La paille de riz a été utilisée au moment de la mécanisation avec la recherche de nouveaux matériaux. Ces essais ont été réalisés dans la préfecture de Kochi pendant la période Meiji (1868-1912).

La paille est aussi utilisée dans la fabrication des kariryo hanshi ou papiers hanshi améliorés après la seconde guerre mondiale.

Corée:

En Corée les pailles de blé et de riz sont utilisées en mélange avec l’écorce du Broussonetia. Ce sont des compléments de matières premières à moindre coût pendant la période Joseon (1392-1910).

Procédés de fabrication

Chine:

Le blé est récolté à la fin de l’été ; après la récolte des grains, la paille est coupée et battue pour la ramollir.

La paille est soit mise à rouir dans de l’eau de chaux pendant 5 jours dans des jarres de terre cuite, soit après avoir trempé dans l’eau pendant 24 heures, elle est cuite pendant deux heures dans une lessive alcaline.

La paille est ensuite placée dans des sacs à mailles fines qui sont suspendus à des poteaux dans l’eau courante pour éliminer toute la chaux.

La paille est ensuite écrasée sur une meule pendant 1,5 heure. Le battage est plus court et moins violent que pour les pâtes de bambou ou d’écorces.

Variante du "Tian Gong Kai Wu" ou"Créations de la nature et du travail de l’homme" (encyclopédie vers 1634) : La paille est battue dans un premier temps puis après immersion dans de l’eau de chaux, elle est enfouie dans une fosse. Après désintégration, la paille, placée dans des sacs de tissu, est rincée en rivière.

Japon:

La paille est mise à bouillir avec de la soude caustique.

Noms de papiers

En Asie et plus particulièrement en Chine, Corée et Japon, les papiers sont destinés à une grande variété d’usage : Papiers pour la calligraphie et les arts, Papiers pour les cérémonies, Papiers comme moyen d’échange, papier monnaie Papiers pour la confection des vêtements, de tentures murales et la literie, Papiers pour l’architecture, la décoration intérieure, Papiers pour les objets d’artisanat de diverses natures, destinés à des usages domestiques ou de loisirs. Les noms attribués aux papiers se réfèrent à diverses notions : Le matériau utilisé, Le lieu de production, La méthode de production, L’apparence, Les dimensions, L’utilisation, Le nom d’un artiste ou d’un atelier etc.

Chine:

Suffixes zhi or chih = papier.

En Chine, à la différence de la Corée et du Japon, les papiers de fibres de mûrier à papier ne sont pas prédominants, la production de papier de fibre de bambou étant la plus importante.

Japon:

Suffixes kami, gami, shi = papier.

Au Japon les papiers de kozo sont les plus nombreux.

Corée:

Suffixe ji = papier.

En Corée les papiers d’écorces de mûriers à papier sont les plus nombreux.

Partie utilisée de la plante:

Tige

Utilisation dans la fabrication du papier:

Fibre

Identification

Type de fibres	Fibre libérienne
Longueur moyenne des fibres	3mm (2-4mm)
Largeur moyenne des fibres	12µm (4-20µm)
Extrémités des fibres	Très variables.
Striations, noeuds, plis de flexion	Faibles marques de surface. Marques en V ou en zigzag sous lumière polarisée.
Cellules associées	Nombreuses et de formes variables (rectangulaire) et sont souvent brisées.
Caractéristiques particulières	Fibres assez courtes avec un renflement central. Fibres plus plates que celles du mitsumata qui peuvent être tordues.
Coloration Herzberg	Jaune / bleu-vert.
Coloration Graff 'C'	Bleu brillant.

Classification botanique

Wikstroemia sikokiania Franc. & Sav.

Ordre:

Malvales

Famille:

Thymelaeaceae

Synonymes:

Daphne sikokiana (Franch. & Sav.) Halda

Diplomorpha sikokiana (Franch. & Sav.) Nakai

Aire de croissance de la plante

Chine, Corée, Japon.

Wikstroemia sikokiana pousse en climats tempérés, entre les rochers sur les pentes des montagnes entre 1000 et 2800m (jusqu’à 3500m), aux abords des zones forestières ensoleillées.

Aire d’utilisation dans la fabrication des papiers

Chine, Corée, Japon.

Japon:

Chubu (préfectures de Fukui, Nagano, Ishikawa, Shizuoka), Chugoku (préfectures de Shimane, Tottori, Yamaguchi), Kansai (préfectures de Hyogo, Kyoto, Nara, Osaka, Shiga, Wakayama), Kanto (préfectures de Saitama), Kyushu (préfectures de Miyazaki, Saga), Okinawa, Shikoku (préfectures de Ehime, Kagawa, Kochi, Tokushima).

Culture et usages de la plante

Wikstroemia sikokiana est un arbuste de la famille des Thymelaecées, famille qui comprend près de 500 espèces réparties en 44 genres. Il existe une grande confusion entre les divers Wikstroemias, Stelleras, Edgeworthias et plus particulièrement les Daphnés car leurs morphologies sont très proches.

Les Thymélacées sont les plantes de base des papiers au pied de l’Himalaya. Les plantes sont appréciées pour la grande quantité d’hémicelluloses que contiennent les écorces. Elles sont aussi beaucoup utilisées dans la pharmacopée chinoise.

Wikstroemia sikokiana est un arbuste à feuilles caduques, à croissance lente pouvant atteindre une hauteur supérieure à 2m. La floraison a lieu de mai à juin.

Ses fruits ne sont pas comestibles et on ne lui connaît pas d’usage médicinal.

La plante est souvent récoltée à l’état sauvage car si elle peut être domestiquée, c’est avec difficulté. Il faut 5 à 7 ans pour que la plante atteigne une hauteur suffisante (2m) pour être récoltée pour ses écorces.

La sève est toxique et c’est sans doute la raison pour laquelle le papier résiste bien aux insectes.

Chine:

Il existe 14 espèces de Wikstroemia au Yunnan dont 6 se trouvent dans le nord ouest (W. delavayi, W. leptophylla, W. canescens, W. lichiangensis, W. scytophylla, W. lamatsoensis).

Japon:

Les fibres de gampi seraient utilisées depuis la période Nara (710-794). Il est attesté que les papiers de gampi sont très appréciés à la cour pendant la période Heian (794-1185) pour la rédaction de poèmes ; ces papiers sont teints ou peuvent porter des décors.

Le torinoko de l’ancienne province d’Echizen (préfecture de Fukui) apparaît au moyen âge ; il doit son nom "petit de l’oiseau" à sa couleur coquille d’œuf ; il est utilisé pour la calligraphie car c’est un papier brillant qui ne fait pas baver l’encre.

De la période Muromachi (1336-1573) à la période Edo (1603-1867), les papiers de gampi sont utilisés comme support de la peinture car ils font mieux ressortir les décors de feuilles d’or très prisés à ces époques.

Le gampi a été utilisé en grande quantité pendant la période Meiji (1868-1912), pour la production des papiers à dupliquer (cf. Tosa gampishi) utilisés avec le miméographe ou duplicateur à alcool.

Actuellement, comme la culture en est difficile, la récolte des arbustes poussant à l’état sauvage, existe toujours. La demande en fibres est supérieure à la production c’est pourquoi une partie du gampi est importé des Philippines.

Cent kilogrammes de gampi récolté donne de trois à cinq kilos de papier.

Procédés de fabrication

Japon:

La récolte a lieu tous les 3 ans entre la mi-mars et la fin d’avril quand la sève montante rend les fibres brillantes et que l’écorçage en est facilité.

L’écorce est immédiatement pelée sans étuvage et suspendues pour sécher. A ce stade l’écorce est appelée « écorce noire ».

La cuisson alcaline est effectuée à ce stade et dure 2 à 3 heures. L’agent alcalin est soit une lessive de cendres, soit de la chaux, soit de la soude caustique.

Un blanchiment est parfois effectué avec du chlore.

Après la cuisson les écorces sont placées dans l’eau courante pendant plusieurs jours afin d’éliminer les résidus de la cuisson. Cela permet aussi d’achever le blanchiment.

Le raffinage est effectué manuellement ou avec une pile hollandaise de petite taille.

Le nettoyage des impuretés est réalisé manuellement ou plus récemment avec une machine à filtre plat car les fibres sont relativement courtes. Dans ce dernier cas le tri est effectué après raffinage de la pâte.

Noms de papiers

Japon:

Suffixes kami, gami, shi = papier.

Au Japon les papiers de kozo sont les plus nombreux.

Partie utilisée de la plante:

Écorce

Utilisation dans la fabrication du papier:

Fibre

Strobilanthes flaccidifolia Nees © Flora of China

Strobilanthes flaccidifolia Nees © Plantillustrations

Classification botanique

Strobilanthes flaccidifolia Nees

Ordre:

Lamiales

Famille:

Acanthaceae

Synonymes:

Strobilanthes cusia (Nees) Kuntze

Aire de croissance de la plante

Indigène de l’Asie du sud est.

Bangladesh, Birmanie, Bouthan, Chine (Fujian, Guangdong, Guangxi, Guizhou, Hainan, Hunan, Sichuan, Sud est du Xizang, Yunnan, Zhejiang), Inde (Bengal, Assam), sud du Japon (Ryukyu), Laos, Sri-Lanka, Taiwan, Thaïlande, Vietnam.

Pousse entre 100-2000 m, habituellement dans des endroits boisés humides.

Aire d’utilisation dans la fabrication des papiers

Chine, Japon.

Culture et usages de la plante

Plante herbacée vivace de 50cm à 1m50 de haut. Les fleurs bleues sont groupées en panicules. La floraison est irrégulière. La plante nécessite humidité et lumière mais pas de plein soleil.

Les plantes à indigo représentent environ un millier d’espèces dans le monde.

Les feuilles contiennent un hétéroside incolore de l’indoxyline, l’indican. Celui-ci par hydrolyse acide ou enzymatique libère de l’indoxyle et des sucres. L’indoxyle au contact de l’oxygène de l’air, s’oxyde en dihydro-indigo (verdâtre) puis en indigotine (bleue).

Les bleus servent de pied pour obtenir des verts et des violets.

La plante a également des propriétés médicinales anti-inflammatoires et antipyrétiques.

Chine:

C’est la principale source d’indigo au Sichuan. Elle est utilisée par les peuples montagnards du sud de la Chine pour obtenir des bleus noirs.

Pour des noirs il faut ajouter une décoction de chêne ou d’autres plantes à tanins.

On l’utilise aussi pour faire des verts par un second bain de curcuma ou des violets par un second bain de carthame.

Japon:

Les plantes à indigo utilisées au japon sont Indigofera tinctorium, Strobilanthes flaccidifolia, Isatis tinctoria et Polygonum tinctorium. Ce dernier est le plus fréquemment utilisé au japon.

Procédés de fabrication

La préparation de la teinture à partir de plantes à indigo s’effectue selon trois techniques principales : la méthode de la teinture directe, la confection de coques et celle de fécule d’indigo. Il existe cependant de nombreuses variantes géographiques liées principalement aux ingrédients localement disponibles.

Chine:

La plante est reproduite par bouture. Elle est cultivée dans des endroits ombrés pour obtenir des bleus très intenses (la quantité produite d’indigo est alors supérieure) ou au soleil pour des bleus clairs. La récolte a lieu trois fois par an entre avril et octobre.

Méthode de la fécule d’indigo: Les tiges et feuilles sont placées dans une fosse ou une cuve suivant la quantité à traiter, elles sont recouvertes d’eau et pressées avec une planche ou une pierre. La fermentation démarre rapidement et provoque une augmentation de la température. Elle peut durer jusqu’à 20 heures selon la température ambiante. Le liquide jaune vert qui se forme est filtré puis il est brassé violemment pendant plusieurs heures afin de l’aérer et l’oxyder. La précipitation de la couleur est provoquée par l’ajout de chaux ou d’une lessive de cendres. Le dépôt ou fécule d’indigo, est recueilli, lavé, filtré. Il peut être pressé en pains ou conservé en pâte humide. C’est sous cette forme que l’indigo est livré aux teinturiers.

Il n’est pas toujours nécessaire pour procéder à la teinture, de le mélanger avec une lessive de cendres ou de chaux de coquillages à cause des résidus importants de chaux incorporée dans la confection de la fécule d’indigo. L’indigo est mélangé à de l’eau et de nouveau, agité violemment.

Méthode directe : Les feuilles sont écrasées et laissées à fermenter dans une cuve d’eau chaude permettant une activité bactérienne. Chaux ou cendres sont rajoutées pour conserver un taux alcalin fixe.

L’étoffe est placée directement dans ce bain. L’oxydation a lieu quand le tissu est retiré et exposé à l’air. Cette méthode donne des bleus pâles. Il faut réitérer trempage et exposition à l’air et l’apport de feuilles fraiches pour obtenir une couleur plus intense.

Méthode mixte : La teinture est effectuée en mélangent des plantes fraiches et de fécule d’indigo.

Japon:

Méthode des coques : Les feuilles sont entassées en une couche d’un mètre de hauteur dans un entrepôt où elles sont humidifiées et brassées régulièrement tous les trois jours. De nouvelles feuilles sont ajoutées et aspergées d’eau pendant toute l’opération. La température monte au fur et à mesure de la fermentation et peut atteindre 70°C. Le tas est ensuite recouvert d’une natte de paille pour conserver la chaleur et la fermentation se poursuit pendant une centaine de jours. Les feuilles sont broyées, égouttées et façonnées en coques ou aidama qui sont mises à sécher.

Ces coques pour être ensuite utilisées, sont concassées et la fermentation est réactivée en ajoutant de l’eau tiède. Le colorant est directement extrait de la boule de feuilles (ce qui nécessite un filtrage).

Méthode de la fécule : Après la récolte les feuilles sont laissées à sécher pendant deux jours. Les pieds sont mis à fermenter dans une cuve recouverte d’une petite couche d’eau. La fermentation peut durer jusqu’à 20 heures selon la température ambiante. Le liquide est alors recueilli et filtré. Il est battu afin de lui faire absorber de l’oxygène et l’oxyder. La précipitation se fait en ajoutant un alcalin (chaux ou lessive de cendres).

Le dépôt est rincé, bouilli puis filtré ; on parle de fécule d’indigo ; la pâte est ensuite façonnée en pains.

La teinture des papiers se fait de deux façons : teinture de la pâte à papier (sukizome) ou de la feuille (hitashizomepar trempage ou hikizome par brossage).

Pour teindre du papier par trempage, les feuilles sont pincées une à une entre deux plaquettes de bois par le petit coté. Cela permet de garder la feuille plate pendant le trempage.

En général trois jarres de teinture sont préparées avec des concentrations décroissantes. Le papier est trempé dans la jarre de teinture la moins concentrée puis l’oxydation a lieu à l’air et on procède au trempage dans la jarre un peu plus concentrée. Après oxydation la feuille est trempée dans la jarre de forte concentration. L’opération peut être répétée plusieurs fois pour obtenir une couleur plus ou moins intense. La feuille est séchée en exposant sa surface à l’air. La couleur change par oxydation.

Noms de papiers

En Asie et plus particulièrement en Chine, Corée et Japon, les papiers sont destinés à une grande variété d’usage: Papiers pour la calligraphie et les arts, Papiers pour les cérémonies, Papiers comme moyen d’échange, Papier monnaie Papiers pour la confection des vêtements, de tentures murales et la literie, Papiers pour l’architecture, la décoration intérieure, Papiers pour les objets d’artisanat de diverses natures, destinés à des usages domestiques ou de loisirs. Les noms attribués aux papiers se réfèrent à diverses notions: Le matériau utilisé, Le lieu de production, La méthode de production, L’apparence, Les dimensions, L’utilisation, Le nom d’un artiste ou d’un atelier etc.

Japon:

Suffixes kami, gami, shi = papier.
Au Japon les papiers de kozo sont les plus nombreux.

Partie utilisée de la plante:

Feuille

Tige

Utilisation dans la fabrication du papier:

Colorant

Langue:

Japonais

Local scripture:

あおガンピ

青雁皮

Identification

Type de fibres	Fibre libérienne
Longueur moyenne des fibres	3mm (2-4mm)
Largeur moyenne des fibres	12µm (4-20µm)
Extrémités des fibres	Très variables.
Striations, noeuds, plis de flexion	Faibles marques de surface. Marques en V ou en zigzag sous lumière polarisée.
Cellules associées	Nombreuses et de formes variables (rectangulaire) et sont souvent brisées.
Caractéristiques particulières	Fibres assez courtes avec un renflement central. Fibres plus plates que celles du mitsumata qui peuvent être tordues.
Coloration Herzberg	Jaune / bleu-vert.
Coloration Graff 'C'	Bleu brillant.

Classification botanique

Wikstroemia sikokiania Franc. & Sav.

Ordre:

Malvales

Famille:

Thymelaeaceae

Synonymes:

Daphne sikokiana (Franch. & Sav.) Halda

Diplomorpha sikokiana (Franch. & Sav.) Nakai

Aire de croissance de la plante

Chine, Corée, Japon.

Wikstroemia sikokiana pousse en climats tempérés, entre les rochers sur les pentes des montagnes entre 1000 et 2800m (jusqu’à 3500m), aux abords des zones forestières ensoleillées.

Aire d’utilisation dans la fabrication des papiers

Chine, Corée, Japon.

Japon:

Culture et usages de la plante

Wikstroemia sikokiana est un arbuste à feuilles caduques, à croissance lente pouvant atteindre une hauteur supérieure à 2m. La floraison a lieu de mai à juin.

Ses fruits ne sont pas comestibles et on ne lui connaît pas d’usage médicinal.

La sève est toxique et c’est sans doute la raison pour laquelle le papier résiste bien aux insectes.

Chine:

Il existe 14 espèces de Wikstroemia au Yunnan dont 6 se trouvent dans le nord ouest (W. delavayi, W. leptophylla, W. canescens, W. lichiangensis, W. scytophylla, W. lamatsoensis).

Japon:

Cent kilogrammes de gampi récolté donne de trois à cinq kilos de papier.

Procédés de fabrication

Japon:

La récolte a lieu tous les 3 ans entre la mi-mars et la fin d’avril quand la sève montante rend les fibres brillantes et que l’écorçage en est facilité.

L’écorce est immédiatement pelée sans étuvage et suspendues pour sécher. A ce stade l’écorce est appelée « écorce noire ».

La cuisson alcaline est effectuée à ce stade et dure 2 à 3 heures. L’agent alcalin est soit une lessive de cendres, soit de la chaux, soit de la soude caustique.

Un blanchiment est parfois effectué avec du chlore.

Après la cuisson les écorces sont placées dans l’eau courante pendant plusieurs jours afin d’éliminer les résidus de la cuisson. Cela permet aussi d’achever le blanchiment.

Le raffinage est effectué manuellement ou avec une pile hollandaise de petite taille.

Noms de papiers

Japon:

Suffixes kami, gami, shi = papier.

Au Japon les papiers de kozo sont les plus nombreux.

Partie utilisée de la plante:

Écorce

Utilisation dans la fabrication du papier:

Fibre

Wikstroemia retusa A. Gray © CFH Nature Museum

Identification

Type de fibre
Longueur moyenne des fibres
Largeur moyenne des fibres
Extrémités des fibres
Striations, nœuds, plis de flexion
Cellules associées
Caractéristiques particulières
Coloration Herzberg staining
Coloration Graff 'C'

Classification botanique

Wikstroemia retusa A. Gray

Ordre:

Malvales

Famille:

Thymelaeaceae

Synonymes:

Daphne grayana Halda

Wikstroemia obavata Hemsl.

Aire de croissance de la plante

Taiwan, Japon, Philippines.

Pousse en forêt de taillis, sur les pentes déboisées, en prairies.

Aire d’utilisation dans la fabrication des papiers

Japon.

Culture et usages de la plante

Wikstroemia retusa est un arbuste la famille des Thymélacées, famille qui comprend près de 500 espèces réparties en 44 genres. Il existe une grande confusion entre les divers Wikstroemias, Stelleras, Edgeworthias et plus particulièrement les Daphnés car leurs morphologies sont très proches.

Wikstroemia retusa est un arbuste à feuillage persistant mesurant de 1 à 3m de hauteur.

Chine:

Il existe 14 espèces de wikstroemia au Yunnan dont 6 se trouvent dans le nord ouest (delavayi, leptophylla, canescens, lichiangensis, scytophylla, lamatsoensis).

Japon:

Il est utilisé à partir de la période Nara (710-793).

Procédés de fabrication

Japon:

La récolte a lieu tous les 3 ans entre la mi-mars et la fin d’avril quand la sève montante rend les fibres brillantes et que l’écorçage en est facilité.

L’écorce est immédiatement pelée sans étuvage et suspendues pour sécher. A ce stade l’écorce est appelée « écorce noire ».

La cuisson alcaline est effectuée à ce stade et dure 2 à 3 heures. L’agent alcalin est soit une lessive de cendres, soit de la chaux, soit de la soude caustique. Un blanchiment est parfois effectué avec du chlore.

Après la cuisson les écorces sont placées dans l’eau courante pendant plusieurs jours afin d’éliminer les résidus de la cuisson. Cela permet aussi d’effectuer un blanchiment.

Le raffinage est effectué manuellement ou avec une pile hollandaise de petite taille.

Noms de papiers

En Asie et plus particulièrement en Chine, Corée et Japon, les papiers sont destinés à une grande variété d’usage: Papiers pour la calligraphie et les arts, Papiers pour les cérémonies, Papiers comme moyen d’échange, Papier monnaie Papiers pour la confection des vêtements, de tentures murales et la literie, Papiers pour l’architecture, la décoration intérieure, Papiers pour les objets d’artisanat de diverses natures, destinés à des usages domestiques ou de loisirs. Les noms attribués aux papiers se réfèrent à diverses notions: Le matériau utilisé, Le lieu de production, La méthode de production, L’apparence, Les dimensions, L’utilisation, Le nom d’un artiste ou d’un atelier etc.

Partie utilisée de la plante:

Écorce

Utilisation dans la fabrication du papier:

Fibre

Langue:

Anglais

Identification

Type de fibres	Fibre libérienne
Longueur moyenne des fibres	3mm (2-4mm)
Largeur moyenne des fibres	12µm (4-20µm)
Extrémités des fibres	Très variables.
Striations, noeuds, plis de flexion	Faibles marques de surface. Marques en V ou en zigzag sous lumière polarisée.
Cellules associées	Nombreuses et de formes variables (rectangulaire) et sont souvent brisées.
Caractéristiques particulières	Fibres assez courtes avec un renflement central. Fibres plus plates que celles du mitsumata qui peuvent être tordues.
Coloration Herzberg	Jaune / bleu-vert.
Coloration Graff 'C'	Bleu brillant.

Classification botanique

Wikstroemia sikokiania Franc. & Sav.

Ordre:

Malvales

Famille:

Thymelaeaceae

Synonymes:

Daphne sikokiana (Franch. & Sav.) Halda

Diplomorpha sikokiana (Franch. & Sav.) Nakai

Aire de croissance de la plante

Chine, Corée, Japon.

Wikstroemia sikokiana pousse en climats tempérés, entre les rochers sur les pentes des montagnes entre 1000 et 2800m (jusqu’à 3500m), aux abords des zones forestières ensoleillées.

Aire d’utilisation dans la fabrication des papiers

Chine, Corée, Japon.

Japon:

Culture et usages de la plante

Wikstroemia sikokiana est un arbuste à feuilles caduques, à croissance lente pouvant atteindre une hauteur supérieure à 2m. La floraison a lieu de mai à juin.

Ses fruits ne sont pas comestibles et on ne lui connaît pas d’usage médicinal.

La sève est toxique et c’est sans doute la raison pour laquelle le papier résiste bien aux insectes.

Chine:

Il existe 14 espèces de Wikstroemia au Yunnan dont 6 se trouvent dans le nord ouest (W. delavayi, W. leptophylla, W. canescens, W. lichiangensis, W. scytophylla, W. lamatsoensis).

Japon:

Cent kilogrammes de gampi récolté donne de trois à cinq kilos de papier.

Procédés de fabrication

Japon:

La récolte a lieu tous les 3 ans entre la mi-mars et la fin d’avril quand la sève montante rend les fibres brillantes et que l’écorçage en est facilité.

L’écorce est immédiatement pelée sans étuvage et suspendues pour sécher. A ce stade l’écorce est appelée « écorce noire ».

La cuisson alcaline est effectuée à ce stade et dure 2 à 3 heures. L’agent alcalin est soit une lessive de cendres, soit de la chaux, soit de la soude caustique.

Un blanchiment est parfois effectué avec du chlore.

Après la cuisson les écorces sont placées dans l’eau courante pendant plusieurs jours afin d’éliminer les résidus de la cuisson. Cela permet aussi d’achever le blanchiment.

Le raffinage est effectué manuellement ou avec une pile hollandaise de petite taille.

Noms de papiers

Japon:

Suffixes kami, gami, shi = papier.

Au Japon les papiers de kozo sont les plus nombreux.

Partie utilisée de la plante:

Écorce

Utilisation dans la fabrication du papier:

Fibre

Identification

Type de fibre
Longueur moyenne des fibres
Largeur moyenne des fibres
Extrémités des fibres
Striations, nœuds, plis de flexion
Cellules associées
Caractéristiques particulières
Coloration Herzberg staining
Coloration Graff 'C'

Classification botanique

Wikstroemia retusa A. Gray

Ordre:

Malvales

Famille:

Thymelaeaceae

Synonymes:

Daphne grayana Halda

Wikstroemia obavata Hemsl.

Aire de croissance de la plante

Taiwan, Japon, Philippines.

Pousse en forêt de taillis, sur les pentes déboisées, en prairies.

Aire d’utilisation dans la fabrication des papiers

Japon.

Culture et usages de la plante

Wikstroemia retusa est un arbuste à feuillage persistant mesurant de 1 à 3m de hauteur.

Chine:

Il existe 14 espèces de wikstroemia au Yunnan dont 6 se trouvent dans le nord ouest (delavayi, leptophylla, canescens, lichiangensis, scytophylla, lamatsoensis).

Japon:

Il est utilisé à partir de la période Nara (710-793).

Procédés de fabrication

Japon:

La récolte a lieu tous les 3 ans entre la mi-mars et la fin d’avril quand la sève montante rend les fibres brillantes et que l’écorçage en est facilité.

L’écorce est immédiatement pelée sans étuvage et suspendues pour sécher. A ce stade l’écorce est appelée « écorce noire ».

Après la cuisson les écorces sont placées dans l’eau courante pendant plusieurs jours afin d’éliminer les résidus de la cuisson. Cela permet aussi d’effectuer un blanchiment.

Le raffinage est effectué manuellement ou avec une pile hollandaise de petite taille.

Noms de papiers

En Asie et plus particulièrement en Chine, Corée et Japon, les papiers sont destinés à une grande variété d’usage: Papiers pour la calligraphie et les arts, Papiers pour les cérémonies, Papiers comme moyen d’échange, Papier monnaie Papiers pour la confection des vêtements, de tentures murales et la literie, Papiers pour l’architecture, la décoration intérieure, Papiers pour les objets d’artisanat de diverses natures, destinés à des usages domestiques ou de loisirs. Les noms attribués aux papiers se réfèrent à diverses notions: Le matériau utilisé, Le lieu de production, La méthode de production, L’apparence, Les dimensions, L’utilisation, Le nom d’un artiste ou d’un atelier etc.

Partie utilisée de la plante:

Écorce

Utilisation dans la fabrication du papier:

Fibre

Langue:

Français

Identification

Type de fibres	Fibre libérienne
Longueur moyenne des fibres	3mm (2-4mm)
Largeur moyenne des fibres	12µm (4-20µm)
Extrémités des fibres	Très variables.
Striations, noeuds, plis de flexion	Faibles marques de surface. Marques en V ou en zigzag sous lumière polarisée.
Cellules associées	Nombreuses et de formes variables (rectangulaire) et sont souvent brisées.
Caractéristiques particulières	Fibres assez courtes avec un renflement central. Fibres plus plates que celles du mitsumata qui peuvent être tordues.
Coloration Herzberg	Jaune / bleu-vert.
Coloration Graff 'C'	Bleu brillant.

Classification botanique

Wikstroemia sikokiania Franc. & Sav.

Ordre:

Malvales

Famille:

Thymelaeaceae

Synonymes:

Daphne sikokiana (Franch. & Sav.) Halda

Diplomorpha sikokiana (Franch. & Sav.) Nakai

Aire de croissance de la plante

Chine, Corée, Japon.

Wikstroemia sikokiana pousse en climats tempérés, entre les rochers sur les pentes des montagnes entre 1000 et 2800m (jusqu’à 3500m), aux abords des zones forestières ensoleillées.

Aire d’utilisation dans la fabrication des papiers

Chine, Corée, Japon.

Japon:

Culture et usages de la plante

Wikstroemia sikokiana est un arbuste à feuilles caduques, à croissance lente pouvant atteindre une hauteur supérieure à 2m. La floraison a lieu de mai à juin.

Ses fruits ne sont pas comestibles et on ne lui connaît pas d’usage médicinal.

La sève est toxique et c’est sans doute la raison pour laquelle le papier résiste bien aux insectes.

Chine:

Il existe 14 espèces de Wikstroemia au Yunnan dont 6 se trouvent dans le nord ouest (W. delavayi, W. leptophylla, W. canescens, W. lichiangensis, W. scytophylla, W. lamatsoensis).

Japon:

Cent kilogrammes de gampi récolté donne de trois à cinq kilos de papier.

Procédés de fabrication

Japon:

La récolte a lieu tous les 3 ans entre la mi-mars et la fin d’avril quand la sève montante rend les fibres brillantes et que l’écorçage en est facilité.

L’écorce est immédiatement pelée sans étuvage et suspendues pour sécher. A ce stade l’écorce est appelée « écorce noire ».

La cuisson alcaline est effectuée à ce stade et dure 2 à 3 heures. L’agent alcalin est soit une lessive de cendres, soit de la chaux, soit de la soude caustique.

Un blanchiment est parfois effectué avec du chlore.

Après la cuisson les écorces sont placées dans l’eau courante pendant plusieurs jours afin d’éliminer les résidus de la cuisson. Cela permet aussi d’achever le blanchiment.

Le raffinage est effectué manuellement ou avec une pile hollandaise de petite taille.

Noms de papiers

Japon:

Suffixes kami, gami, shi = papier.

Au Japon les papiers de kozo sont les plus nombreux.

Partie utilisée de la plante:

Écorce

Utilisation dans la fabrication du papier:

Fibre

Identification

Type de fibre
Longueur moyenne des fibres
Largeur moyenne des fibres
Extrémités des fibres
Striations, nœuds, plis de flexion
Cellules associées
Caractéristiques particulières
Coloration Herzberg staining
Coloration Graff 'C'

Classification botanique

Wikstroemia retusa A. Gray

Ordre:

Malvales

Famille:

Thymelaeaceae

Synonymes:

Daphne grayana Halda

Wikstroemia obavata Hemsl.

Aire de croissance de la plante

Taiwan, Japon, Philippines.

Pousse en forêt de taillis, sur les pentes déboisées, en prairies.

Aire d’utilisation dans la fabrication des papiers

Japon.

Culture et usages de la plante

Wikstroemia retusa est un arbuste à feuillage persistant mesurant de 1 à 3m de hauteur.

Chine:

Il existe 14 espèces de wikstroemia au Yunnan dont 6 se trouvent dans le nord ouest (delavayi, leptophylla, canescens, lichiangensis, scytophylla, lamatsoensis).

Japon:

Il est utilisé à partir de la période Nara (710-793).

Procédés de fabrication

Japon:

La récolte a lieu tous les 3 ans entre la mi-mars et la fin d’avril quand la sève montante rend les fibres brillantes et que l’écorçage en est facilité.

L’écorce est immédiatement pelée sans étuvage et suspendues pour sécher. A ce stade l’écorce est appelée « écorce noire ».

Après la cuisson les écorces sont placées dans l’eau courante pendant plusieurs jours afin d’éliminer les résidus de la cuisson. Cela permet aussi d’effectuer un blanchiment.

Le raffinage est effectué manuellement ou avec une pile hollandaise de petite taille.

Noms de papiers

En Asie et plus particulièrement en Chine, Corée et Japon, les papiers sont destinés à une grande variété d’usage: Papiers pour la calligraphie et les arts, Papiers pour les cérémonies, Papiers comme moyen d’échange, Papier monnaie Papiers pour la confection des vêtements, de tentures murales et la literie, Papiers pour l’architecture, la décoration intérieure, Papiers pour les objets d’artisanat de diverses natures, destinés à des usages domestiques ou de loisirs. Les noms attribués aux papiers se réfèrent à diverses notions: Le matériau utilisé, Le lieu de production, La méthode de production, L’apparence, Les dimensions, L’utilisation, Le nom d’un artiste ou d’un atelier etc.

Partie utilisée de la plante:

Écorce

Utilisation dans la fabrication du papier:

Fibre

Langue:

Français

Identification

Type de fibres	Fibre libérienne
Longueur moyenne des fibres	3mm (2-4mm)
Largeur moyenne des fibres	12µm (4-20µm)
Extrémités des fibres	Très variables.
Striations, noeuds, plis de flexion	Faibles marques de surface. Marques en V ou en zigzag sous lumière polarisée.
Cellules associées	Nombreuses et de formes variables (rectangulaire) et sont souvent brisées.
Caractéristiques particulières	Fibres assez courtes avec un renflement central. Fibres plus plates que celles du mitsumata qui peuvent être tordues.
Coloration Herzberg	Jaune / bleu-vert.
Coloration Graff 'C'	Bleu brillant.

Classification botanique

Wikstroemia sikokiania Franc. & Sav.

Ordre:

Malvales

Famille:

Thymelaeaceae

Synonymes:

Daphne sikokiana (Franch. & Sav.) Halda

Diplomorpha sikokiana (Franch. & Sav.) Nakai

Aire de croissance de la plante

Chine, Corée, Japon.

Wikstroemia sikokiana pousse en climats tempérés, entre les rochers sur les pentes des montagnes entre 1000 et 2800m (jusqu’à 3500m), aux abords des zones forestières ensoleillées.

Aire d’utilisation dans la fabrication des papiers

Chine, Corée, Japon.

Japon:

Culture et usages de la plante

Wikstroemia sikokiana est un arbuste à feuilles caduques, à croissance lente pouvant atteindre une hauteur supérieure à 2m. La floraison a lieu de mai à juin.

Ses fruits ne sont pas comestibles et on ne lui connaît pas d’usage médicinal.

La sève est toxique et c’est sans doute la raison pour laquelle le papier résiste bien aux insectes.

Chine:

Il existe 14 espèces de Wikstroemia au Yunnan dont 6 se trouvent dans le nord ouest (W. delavayi, W. leptophylla, W. canescens, W. lichiangensis, W. scytophylla, W. lamatsoensis).

Japon:

Cent kilogrammes de gampi récolté donne de trois à cinq kilos de papier.

Procédés de fabrication

Japon:

La récolte a lieu tous les 3 ans entre la mi-mars et la fin d’avril quand la sève montante rend les fibres brillantes et que l’écorçage en est facilité.

L’écorce est immédiatement pelée sans étuvage et suspendues pour sécher. A ce stade l’écorce est appelée « écorce noire ».

La cuisson alcaline est effectuée à ce stade et dure 2 à 3 heures. L’agent alcalin est soit une lessive de cendres, soit de la chaux, soit de la soude caustique.

Un blanchiment est parfois effectué avec du chlore.

Après la cuisson les écorces sont placées dans l’eau courante pendant plusieurs jours afin d’éliminer les résidus de la cuisson. Cela permet aussi d’achever le blanchiment.

Le raffinage est effectué manuellement ou avec une pile hollandaise de petite taille.

Noms de papiers

Japon:

Suffixes kami, gami, shi = papier.

Au Japon les papiers de kozo sont les plus nombreux.

Partie utilisée de la plante:

Écorce

Utilisation dans la fabrication du papier:

Fibre

Identification

Type de fibre
Longueur moyenne des fibres
Largeur moyenne des fibres
Extrémités des fibres
Striations, nœuds, plis de flexion
Cellules associées
Caractéristiques particulières
Coloration Herzberg staining
Coloration Graff 'C'

Classification botanique

Wikstroemia retusa A. Gray

Ordre:

Malvales

Famille:

Thymelaeaceae

Synonymes:

Daphne grayana Halda

Wikstroemia obavata Hemsl.

Aire de croissance de la plante

Taiwan, Japon, Philippines.

Pousse en forêt de taillis, sur les pentes déboisées, en prairies.

Aire d’utilisation dans la fabrication des papiers

Japon.

Culture et usages de la plante

Wikstroemia retusa est un arbuste à feuillage persistant mesurant de 1 à 3m de hauteur.

Chine:

Il existe 14 espèces de wikstroemia au Yunnan dont 6 se trouvent dans le nord ouest (delavayi, leptophylla, canescens, lichiangensis, scytophylla, lamatsoensis).

Japon:

Il est utilisé à partir de la période Nara (710-793).

Procédés de fabrication

Japon:

La récolte a lieu tous les 3 ans entre la mi-mars et la fin d’avril quand la sève montante rend les fibres brillantes et que l’écorçage en est facilité.

L’écorce est immédiatement pelée sans étuvage et suspendues pour sécher. A ce stade l’écorce est appelée « écorce noire ».

Après la cuisson les écorces sont placées dans l’eau courante pendant plusieurs jours afin d’éliminer les résidus de la cuisson. Cela permet aussi d’effectuer un blanchiment.

Le raffinage est effectué manuellement ou avec une pile hollandaise de petite taille.

Noms de papiers

En Asie et plus particulièrement en Chine, Corée et Japon, les papiers sont destinés à une grande variété d’usage: Papiers pour la calligraphie et les arts, Papiers pour les cérémonies, Papiers comme moyen d’échange, Papier monnaie Papiers pour la confection des vêtements, de tentures murales et la literie, Papiers pour l’architecture, la décoration intérieure, Papiers pour les objets d’artisanat de diverses natures, destinés à des usages domestiques ou de loisirs. Les noms attribués aux papiers se réfèrent à diverses notions: Le matériau utilisé, Le lieu de production, La méthode de production, L’apparence, Les dimensions, L’utilisation, Le nom d’un artiste ou d’un atelier etc.

Partie utilisée de la plante:

Écorce

Utilisation dans la fabrication du papier:

Fibre

Langue:

Coréen

Identification

Type de fibre
Longueur moyenne des fibres
Largeur moyenne des fibres
Extrémités des fibres
Striations, nœuds, plis de flexion
Cellules associées
Caractéristiques particulières
Coloration Herzberg staining
Coloration Graff 'C'

Classification botanique

Wikstroemia retusa A. Gray

Ordre:

Malvales

Famille:

Thymelaeaceae

Synonymes:

Daphne grayana Halda

Wikstroemia obavata Hemsl.

Aire de croissance de la plante

Taiwan, Japon, Philippines.

Pousse en forêt de taillis, sur les pentes déboisées, en prairies.

Aire d’utilisation dans la fabrication des papiers

Japon.

Culture et usages de la plante

Wikstroemia retusa est un arbuste à feuillage persistant mesurant de 1 à 3m de hauteur.

Chine:

Il existe 14 espèces de wikstroemia au Yunnan dont 6 se trouvent dans le nord ouest (delavayi, leptophylla, canescens, lichiangensis, scytophylla, lamatsoensis).

Japon:

Il est utilisé à partir de la période Nara (710-793).

Procédés de fabrication

Japon:

La récolte a lieu tous les 3 ans entre la mi-mars et la fin d’avril quand la sève montante rend les fibres brillantes et que l’écorçage en est facilité.

L’écorce est immédiatement pelée sans étuvage et suspendues pour sécher. A ce stade l’écorce est appelée « écorce noire ».

Après la cuisson les écorces sont placées dans l’eau courante pendant plusieurs jours afin d’éliminer les résidus de la cuisson. Cela permet aussi d’effectuer un blanchiment.

Le raffinage est effectué manuellement ou avec une pile hollandaise de petite taille.

Noms de papiers

En Asie et plus particulièrement en Chine, Corée et Japon, les papiers sont destinés à une grande variété d’usage: Papiers pour la calligraphie et les arts, Papiers pour les cérémonies, Papiers comme moyen d’échange, Papier monnaie Papiers pour la confection des vêtements, de tentures murales et la literie, Papiers pour l’architecture, la décoration intérieure, Papiers pour les objets d’artisanat de diverses natures, destinés à des usages domestiques ou de loisirs. Les noms attribués aux papiers se réfèrent à diverses notions: Le matériau utilisé, Le lieu de production, La méthode de production, L’apparence, Les dimensions, L’utilisation, Le nom d’un artiste ou d’un atelier etc.

Partie utilisée de la plante:

Écorce

Utilisation dans la fabrication du papier:

Fibre

Identification

Type de fibres	Fibre libérienne
Longueur moyenne des fibres	3mm (2-4mm)
Largeur moyenne des fibres	12µm (4-20µm)
Extrémités des fibres	Très variables.
Striations, noeuds, plis de flexion	Faibles marques de surface. Marques en V ou en zigzag sous lumière polarisée.
Cellules associées	Nombreuses et de formes variables (rectangulaire) et sont souvent brisées.
Caractéristiques particulières	Fibres assez courtes avec un renflement central. Fibres plus plates que celles du mitsumata qui peuvent être tordues.
Coloration Herzberg	Jaune / bleu-vert.
Coloration Graff 'C'	Bleu brillant.

Classification botanique

Wikstroemia sikokiania Franc. & Sav.

Ordre:

Malvales

Famille:

Thymelaeaceae

Synonymes:

Daphne sikokiana (Franch. & Sav.) Halda

Diplomorpha sikokiana (Franch. & Sav.) Nakai

Aire de croissance de la plante

Chine, Corée, Japon.

Wikstroemia sikokiana pousse en climats tempérés, entre les rochers sur les pentes des montagnes entre 1000 et 2800m (jusqu’à 3500m), aux abords des zones forestières ensoleillées.

Aire d’utilisation dans la fabrication des papiers

Chine, Corée, Japon.

Japon:

Culture et usages de la plante

Wikstroemia sikokiana est un arbuste à feuilles caduques, à croissance lente pouvant atteindre une hauteur supérieure à 2m. La floraison a lieu de mai à juin.

Ses fruits ne sont pas comestibles et on ne lui connaît pas d’usage médicinal.

La sève est toxique et c’est sans doute la raison pour laquelle le papier résiste bien aux insectes.

Chine:

Il existe 14 espèces de Wikstroemia au Yunnan dont 6 se trouvent dans le nord ouest (W. delavayi, W. leptophylla, W. canescens, W. lichiangensis, W. scytophylla, W. lamatsoensis).

Japon:

Cent kilogrammes de gampi récolté donne de trois à cinq kilos de papier.

Procédés de fabrication

Japon:

La récolte a lieu tous les 3 ans entre la mi-mars et la fin d’avril quand la sève montante rend les fibres brillantes et que l’écorçage en est facilité.

L’écorce est immédiatement pelée sans étuvage et suspendues pour sécher. A ce stade l’écorce est appelée « écorce noire ».

La cuisson alcaline est effectuée à ce stade et dure 2 à 3 heures. L’agent alcalin est soit une lessive de cendres, soit de la chaux, soit de la soude caustique.

Un blanchiment est parfois effectué avec du chlore.

Après la cuisson les écorces sont placées dans l’eau courante pendant plusieurs jours afin d’éliminer les résidus de la cuisson. Cela permet aussi d’achever le blanchiment.

Le raffinage est effectué manuellement ou avec une pile hollandaise de petite taille.

Noms de papiers

Japon:

Suffixes kami, gami, shi = papier.

Au Japon les papiers de kozo sont les plus nombreux.

Partie utilisée de la plante:

Écorce

Utilisation dans la fabrication du papier:

Fibre

Langue:

Japonais

Local scripture:

りゆうきゆうあい

Classification botanique

Strobilanthes flaccidifolia Nees

Ordre:

Lamiales

Famille:

Acanthaceae

Synonymes:

Strobilanthes cusia (Nees) Kuntze

Aire de croissance de la plante

Indigène de l’Asie du sud est.

Pousse entre 100-2000 m, habituellement dans des endroits boisés humides.

Aire d’utilisation dans la fabrication des papiers

Chine, Japon.

Culture et usages de la plante

Plante herbacée vivace de 50cm à 1m50 de haut. Les fleurs bleues sont groupées en panicules. La floraison est irrégulière. La plante nécessite humidité et lumière mais pas de plein soleil.

Les plantes à indigo représentent environ un millier d’espèces dans le monde.

Les bleus servent de pied pour obtenir des verts et des violets.

La plante a également des propriétés médicinales anti-inflammatoires et antipyrétiques.

Chine:

C’est la principale source d’indigo au Sichuan. Elle est utilisée par les peuples montagnards du sud de la Chine pour obtenir des bleus noirs.

Pour des noirs il faut ajouter une décoction de chêne ou d’autres plantes à tanins.

On l’utilise aussi pour faire des verts par un second bain de curcuma ou des violets par un second bain de carthame.

Japon:

Les plantes à indigo utilisées au japon sont Indigofera tinctorium, Strobilanthes flaccidifolia, Isatis tinctoria et Polygonum tinctorium. Ce dernier est le plus fréquemment utilisé au japon.

Procédés de fabrication

Chine:

Méthode mixte : La teinture est effectuée en mélangent des plantes fraiches et de fécule d’indigo.

Japon:

Le dépôt est rincé, bouilli puis filtré ; on parle de fécule d’indigo ; la pâte est ensuite façonnée en pains.

La teinture des papiers se fait de deux façons : teinture de la pâte à papier (sukizome) ou de la feuille (hitashizomepar trempage ou hikizome par brossage).

Pour teindre du papier par trempage, les feuilles sont pincées une à une entre deux plaquettes de bois par le petit coté. Cela permet de garder la feuille plate pendant le trempage.

Noms de papiers

En Asie et plus particulièrement en Chine, Corée et Japon, les papiers sont destinés à une grande variété d’usage: Papiers pour la calligraphie et les arts, Papiers pour les cérémonies, Papiers comme moyen d’échange, Papier monnaie Papiers pour la confection des vêtements, de tentures murales et la literie, Papiers pour l’architecture, la décoration intérieure, Papiers pour les objets d’artisanat de diverses natures, destinés à des usages domestiques ou de loisirs. Les noms attribués aux papiers se réfèrent à diverses notions: Le matériau utilisé, Le lieu de production, La méthode de production, L’apparence, Les dimensions, L’utilisation, Le nom d’un artiste ou d’un atelier etc.

Japon:

Suffixes kami, gami, shi = papier.
Au Japon les papiers de kozo sont les plus nombreux.

Partie utilisée de la plante:

Feuille

Tige

Utilisation dans la fabrication du papier:

Colorant

Langue:

Chinois

Local scripture:

马蓝

Classification botanique

Strobilanthes flaccidifolia Nees

Ordre:

Lamiales

Famille:

Acanthaceae

Synonymes:

Strobilanthes cusia (Nees) Kuntze

Aire de croissance de la plante

Indigène de l’Asie du sud est.

Pousse entre 100-2000 m, habituellement dans des endroits boisés humides.

Aire d’utilisation dans la fabrication des papiers

Chine, Japon.

Culture et usages de la plante

Plante herbacée vivace de 50cm à 1m50 de haut. Les fleurs bleues sont groupées en panicules. La floraison est irrégulière. La plante nécessite humidité et lumière mais pas de plein soleil.

Les plantes à indigo représentent environ un millier d’espèces dans le monde.

Les bleus servent de pied pour obtenir des verts et des violets.

La plante a également des propriétés médicinales anti-inflammatoires et antipyrétiques.

Chine:

C’est la principale source d’indigo au Sichuan. Elle est utilisée par les peuples montagnards du sud de la Chine pour obtenir des bleus noirs.

Pour des noirs il faut ajouter une décoction de chêne ou d’autres plantes à tanins.

On l’utilise aussi pour faire des verts par un second bain de curcuma ou des violets par un second bain de carthame.

Japon:

Les plantes à indigo utilisées au japon sont Indigofera tinctorium, Strobilanthes flaccidifolia, Isatis tinctoria et Polygonum tinctorium. Ce dernier est le plus fréquemment utilisé au japon.

Procédés de fabrication

Chine:

Méthode mixte : La teinture est effectuée en mélangent des plantes fraiches et de fécule d’indigo.

Japon:

Le dépôt est rincé, bouilli puis filtré ; on parle de fécule d’indigo ; la pâte est ensuite façonnée en pains.

La teinture des papiers se fait de deux façons : teinture de la pâte à papier (sukizome) ou de la feuille (hitashizomepar trempage ou hikizome par brossage).

Pour teindre du papier par trempage, les feuilles sont pincées une à une entre deux plaquettes de bois par le petit coté. Cela permet de garder la feuille plate pendant le trempage.

Noms de papiers

En Asie et plus particulièrement en Chine, Corée et Japon, les papiers sont destinés à une grande variété d’usage: Papiers pour la calligraphie et les arts, Papiers pour les cérémonies, Papiers comme moyen d’échange, Papier monnaie Papiers pour la confection des vêtements, de tentures murales et la literie, Papiers pour l’architecture, la décoration intérieure, Papiers pour les objets d’artisanat de diverses natures, destinés à des usages domestiques ou de loisirs. Les noms attribués aux papiers se réfèrent à diverses notions: Le matériau utilisé, Le lieu de production, La méthode de production, L’apparence, Les dimensions, L’utilisation, Le nom d’un artiste ou d’un atelier etc.

Japon:

Suffixes kami, gami, shi = papier.
Au Japon les papiers de kozo sont les plus nombreux.

Partie utilisée de la plante:

Feuille

Tige

Utilisation dans la fabrication du papier:

Colorant

Onglets principaux

Triticum aestivum L.

Wikstroemia sikokiania Franc. & Sav.

Strobilanthes flaccidifolia Nees

Wikstroemia sikokiania Franc. & Sav.

Wikstroemia retusa A. Gray

Wikstroemia sikokiania Franc. & Sav.

Wikstroemia retusa A. Gray

Wikstroemia sikokiania Franc. & Sav.

Wikstroemia retusa A. Gray

Wikstroemia sikokiania Franc. & Sav.

Wikstroemia retusa A. Gray

Wikstroemia retusa A. Gray

Wikstroemia sikokiania Franc. & Sav.

Strobilanthes flaccidifolia Nees

Strobilanthes flaccidifolia Nees

Pages

Formulaire de recherche

Recherche

Onglets principaux

Triticum aestivum L.

Wikstroemia sikokiania Franc. & Sav.

Strobilanthes flaccidifolia Nees

Wikstroemia sikokiania Franc. & Sav.

Wikstroemia retusa A. Gray

Wikstroemia sikokiania Franc. & Sav.

Wikstroemia retusa A. Gray

Wikstroemia sikokiania Franc. & Sav.

Wikstroemia retusa A. Gray

Wikstroemia sikokiania Franc. & Sav.

Wikstroemia retusa A. Gray

Wikstroemia retusa A. Gray

Wikstroemia sikokiania Franc. & Sav.

Strobilanthes flaccidifolia Nees

Strobilanthes flaccidifolia Nees

Pages